La nature en ville

  • Cadre de vie

  • Nature en ville

Malgré sa forte densité urbaine, Villejuif se distingue par son patrimoine vert riche et varié, offrant à ses habitants un cadre de vie privilégié. Consciente des enjeux humains et sociétaux, la Ville fait de la transition écologique un enjeu majeur. Elle engage de nombreux projets visant à augmenter la part des espaces verts en ville, développer une alimentation saine et durable et préserver la biodiversité.

Contenu vérifié le 22 juillet 2025

Vos contacts en mairie

Votre élue

Manon Besnard

Adjointe

Nature en ville, Trame verte, Végétalisation de l’espace public

Les parcs, squares et jardins municipaux

Horaires des parcs, squares et jardins

Pour les parcs municipaux :

  • Du 1er novembre au 15 mars : de 8h à 18h
  • Du 16 mars au 15 juin : de 8h à 19h
  • Du 16 juin au 15 septembre : de 8h à 20h
  • Du 16 septembre au 31 octobre : de 8h à 19h

Pour le par départemental des hautes-Bruyères, voir les horaires ici.

Jardins familiaux et collaboratifs

Villejuif compte plus de 200 jardins gérés par la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs

  • 85 dans le parc départemental des Hautes-Bruyères
  • 31 rue Sainte-Colombe
  • 102 avenue de l’Épi d’Or

Pour vous renseigner et faire une demande de jardin, rendez-vous sur le site www.jardins-familiaux.asso.fr
 

La Maison pour Tous Jules-Vallès propose aussi un jardin collaboratif, en lien avec le service Nature et Jardins en Ville. 

Prêt de broyeur

Vous souhaitez broyer vos déchets végétaux ? Le service Nature en ville propose de vous prêter un broyeur afin de vous aider à accomplir cette tache. 

Le prêt se fait pour une durée de 48h maximum, le retrait à lieu, après réservation, au Centre Technique Municipal de Villejuif, 89 rue Ambroise-Croizat. 

Pièces à fournir : 

  • une pièce d'identité
  • un justificatif de domicile de moins de trois mois
  • une attestation de souscription à une assurance.

Réservation et informations : nature-en-villeping@villejuifpong.fr - 01 45 59 23 00

Des projets innovants et écologiques

La ferme des Frémis

Cette ferme municipale de 12 hectares à Tannerre-en-Puisaye, dans l’Yonne alimente les crèches de la ville en fruits et légumes bios et propose des paniers de légumes à petit prix aux familles en difficulté.
La ferme des Frémis accueille aussi enfants et adultes à la journée ou en séjour sur place pour découvrir la nature, la campagne et l’agriculture durable.
L’acquisition de cette ferme par la Ville en 2023 est un projet innovant en faveur de l’alimentation durable et de la préservation de la biodiversité, visant à rapprocher les mondes ruraux et urbains.

En savoir plus sur la ferme des Frémis

La ferme urbaine

Sur 3 hectares, cette ancienne exploitation horticole est aujourd’hui propriété de la Ville, de l’aménageur Sadev 94 et du Département. Des cultures tests sont en cours pour évaluer les niveaux de pollution et la faisabilité des cultures en pleine terre et la Ville propose aux habitants et associations de co-construire un projet autour de la nature en ville et l'agriculture : culture de légumes pour les hôpitaux, plantes médicinales, repas bio pour les femmes enceintes ou encore ateliers d’éducation alimentaire.

Les cours ÉVEIL

Égalitaires, Végétalisées, Écologiques, Inclusives et Ludiques, les cours ÉVEIL transforment les espaces extérieurs des écoles en véritables lieux de bien-être pour les élèves.
Les cours de récré sont végétalisées et réaménagées pour devenir des lieux plus apaisants, inclusifs et conviviaux, avec des zones d'ombre, des espaces dédiés à la détente, au jeu et à l'éducation environnementale.
Les cours végétalisées permettent de lutter contre le réchauffement climatique en limitant les îlots de chaleur urbains.

En savoir plus sur les cours ÉVEIL

La biodiversité à Villejuif

  • Atlas de la biodiversité de Villejuif : comprendre et préserver notre patrimoine naturel

    Dans le cadre de sa politique environnementale, la Ville de Villejuif a engagé en 2023 la réalisation de son Atlas de la Biodiversité Communale (ABC). Finalisé en mars 2024 en partenariat avec la Métropole du Grand Paris et l’Office de Génie Écologique (O.G.E), cet atlas dresse un état des lieux complet de la faune, de la flore et des habitats présents sur l’ensemble du territoire communal.

    Un outil essentiel pour connaître et protéger la nature en ville

    L’ABC est une cartographie précise et un inventaire détaillé des espèces et milieux naturels. 

    Il permet :

    • d’enrichir les connaissances sur la biodiversité locale et d’identifier les enjeux majeurs,
    • d’intégrer la biodiversité dans les politiques publiques et les projets d’aménagement,
    • de restaurer les habitats et de préserver durablement les espèces présentes.

    Ce que révèle l’inventaire 2023

    Deux journées de prospection ont permis de recenser :

     Une flore riche et diversifiée

    • 229 espèces végétales identifiées
      • 51 espèces cultivées
      • 178 espèces indigènes
    • Espèces remarquables :
      • 2 espèces extrêmement rares : Avoine barbue, Luzerne polymorphe
      • 1 espèce quasi menacée en Île-de-France : Renoncule à feuilles capillaires

     Une faune bien présente en milieu urbain

    • 65 espèces animales dont :
      • 5 mammifères terrestres
      • 34 espèces d’oiseaux, dont l’Accenteur mouchet et la Mésange à longue queue
      • 9 espèces de papillons, dont le Flambé, quasi menacé en Île-de-France
    • Une quinzaine d’habitats recensés : plans d’eau, prairies mésophiles, jardins potagers de subsistance…

    Le parc des Hautes Bruyères et ses espaces verts associés constituent l’un des cœurs de biodiversité majeurs de la commune.

    Agir pour la biodiversité : les actions prioritaires

    La troisième phase de l’ABC a permis d’identifier les enjeux écologiques clés et de proposer des mesures concrètes. Certaines sont déjà en cours de déploiement, notamment :

    • création de dunes pour les abeilles sauvages,
    • installation de nichoirs pour les chouettes hulottes, martinets noirs ou moineaux domestiques,
    • adaptation de l’éclairage public pour limiter les perturbations sur la faune nocturne.

    Ces actions, simples mais éprouvées, contribuent à préserver les espèces locales et leurs habitats.

  • Labellisée "Zéro Phyto", Villejuif n’utilise pas de pesticides dans l’entretien de ses espaces verts, favorisant ainsi la biodiversité en ville.
    Cette démarche, associée au permis de végétaliser ou encore aux jardins familiaux, crée un environnement favorable aux abeilles, indispensables à la pollinisation.
    Certaines herbes dites "mauvaises" jouent aussi un rôle écologique important, contribuant à l’équilibre des écosystèmes.
    Vous pouvez vous aussi participer à préserver la biodiversité en plantant quelques fleurs sur votre balcon, votre rebord de fenêtre…

  • Le rucher municipal, installé dans le cimetière des Pommiers, est géré avec les Butineurs du Val de Bièvre et Les Apis d’Or. Le miel produit à Villejuif a été récompensé plusieurs fois au concours des Miels du Grand Paris. Les Butineurs du Val de Bièvre accueillent le public et les écoles pour des animations autour de ce rucher et dans les ruches du parc des hautes-Bruyères.

  • Villejuif s'est engagée aux côtés de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) pour la préservation de la biodiversité locale.
    Ce partenariat permet de proposer des ateliers aux habitants et aux scolaires pour sensibiliser à la préservation de la biodiversité et notamment des oiseaux en ville.

    Nourrir les oiseaux en ville : les recommandations essentielles de la LPO

    Nourrir les oiseaux peut sembler un geste bienveillant. Pourtant, ce réflexe, même guidé par une bonne intention, peut s’avérer néfaste pour la santé, le comportement et l’environnement des espèces sauvages. Les oiseaux présents en ville — sédentaires ou migrateurs — sont parfaitement capables de trouver leur nourriture. Leur survie dépend même de cette autonomie, en toute saison.

    Quand nourrir les oiseaux ?

    La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) recommande une aide uniquement en période hivernale, lorsque les ressources alimentaires se raréfient.

    Période de nourrissage conseillée :

    • À partir des premières gelées (fin octobre à mi-novembre)
    • Jusqu’au retour de températures plus douces (mars)

    La LPO précise que le nourrissage doit cesser au printemps, au début de la période de reproduction. À ce moment, les oiseaux redeviennent territoriaux et s’éloignent naturellement des mangeoires.
    Continuer à nourrir les oiseaux au printemps ou en été augmente les risques sanitaires et perturbe leur comportement.

    Pourquoi éviter le nourrissage hors hiver ?

    Le nourrissage peut entraîner plusieurs risques :

     Des aliments inadaptés (ex. : pain)

    • Le pain et ses dérivés sont trop salés et dépourvus de nutriments essentiels.
    • Ils provoquent troubles digestifs, maladies du foie, déformations des ailes et parfois l’incapacité de voler.
    • Le pain non consommé attire de nombreux oiseaux au même endroit, favorisant la transmission de maladies.

    Des impacts sur l’environnement

    • Autour des bassins, la nourriture abandonnée s’accumule au fond de l’eau.
    • Elle entraîne un appauvrissement en oxygène, et favorise le développement de bactéries et maladies.

    Que donner en cas de nourrissage hivernal ?

    Si vous choisissez de nourrir les oiseaux en hiver uniquement, privilégiez des aliments adaptés et sûrs :

    • Cacahuètes fraîches, non grillées et non salées
    • Graines de tournesol (de préférence noires)
    • Maïs concassé
    • Fruits de saison : pommes, poires
    • Noisettes et noix fraîches
    • Flocons d’avoine sans sucre ni sel

    Ces aliments apportent l’énergie nécessaire sans perturber la santé des oiseaux.

  • Toute personne détenant des oiseaux pour un usage personnel — à l’exception de ceux maintenus en permanence à l’intérieur du domicile — doit en faire la déclaration auprès de la mairie du lieu de détention.

    Conditions de détention : bien-être animal et règles à respecter

    Les volailles doivent être élevées dans des conditions adaptées à leurs besoins et respectueuses de leur bien-être.
    Dans un cadre familial et non professionnel :

    • les poules et animaux de basse-cour sont considérés comme des animaux de compagnie,
    • leur nombre est limité à 50 individus,
    • les installations (poulailler, enclos…) doivent être entretenues régulièrement.

    Un poulailler mal entretenu entraîne :

    • une dégradation du bien-être des animaux,
    • la prolifération de parasites,
    • l’apparition de maladies,
    • l’attraction de rongeurs.

    Consommation des œufs : recommandations de l’ARS Île-de-France

    L’Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France déconseille de consommer les œufs issus de poulaillers domestiques situés dans les communes de l’agglomération parisienne.
    Certaines populations sont particulièrement exposées :

    • femmes enceintes,
    • femmes allaitantes,
    • enfants.

    Selon l’ARS, une consommation régulière d’œufs autoproduits — plusieurs fois par semaine sur plusieurs années — expose les habitants à une surexposition aux polluants, augmentant les risques pour la santé.

    Bonnes pratiques recommandées par l’ARS

    Pour limiter les risques sanitaires et environnementaux :

    • Utiliser une mangeoire, et ne jamais déposer la nourriture directement sur le sol.
    • Ne pas répandre de cendres (barbecue, cheminée…) dans le jardin.
    • Choisir un aliment adapté aux besoins des poules, en prenant conseil auprès de professionnels.