Les tribunes d'avril

Retrouvez en ligne les tribunes libres des groupes politiques telles que publiées dans le magazine municipal Villejuif Notre Ville.

(Certains éléments transmis sont susceptibles d'être diffamatoires. Le contenu de chaque article n'engage que la responsabilité de son auteur.)

Un budget ambitieux et de proximité.

Le budget 2024 s’est élaboré dans un contexte où l’inflation reste forte, les conditions de vie et de pouvoir d’achat s’aggravent, où la dégradation des services publics se poursuit et où le gouvernement refuse d’indexer les dotations sur l’inflation. Les associations d’élus considèrent que la loi de finance entraîne une perte de 2,2 milliards d’euros en euros constants pour les collectivités.

Entre-temps, le gouvernement a passé un cap supplémentaire dans l’austérité avec l’annonce d’une baisse de 10 milliards d’euros des dépenses publiques. Et il prévoit une nouvelle baisse de 50 milliards pour 2025-2027.

Tous les domaines sont concernés, même ceux considérés comme prioritaires : 1 million € de moins pour la rénovation énergétique des logements et baisse de 400.000 € du fonds vert qui doit financer la rénovation énergétique des écoles. C’est aussi la remise en cause du plan très haut débit, la baisse des crédits pour la culture, l’égalité femmes/hommes, les aides pour les personnes handicapées.

Concernant l’éducation, c’est la suppression de 1 100 postes d’Assistants d’éducation et 700 millions d’euros de moins en particulier concernant les AESH. Quant à l’aide à l’accès au logement, la coupe budgétaire s’établit à 300 millions d’euros. C’est particulièrement inadmissible quand il y a plus de 100 000 demandeurs de logement en Val-de-Marne. Ce raisonnement pourrait s’appliquer aussi à la baisse de 125 millions sur la vie étudiante quand 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim.

Enfin, ce plan d’austérité pourrait se traduire par la suppression de plus de 20 000 postes dans la fonction publique d’État.

Malgré ces contraintes, le budget de notre ville concrétise notre volonté d’une véritable politique de gauche et écologique, une politique qui ne renonce à rien au travers du triptyque solidarités, transition écologique et participation citoyenne. Grâce à une bonne gestion budgétaire, nous pouvons le faire sans augmenter les bases communes de la taxe foncière.

Avec une augmentation des dépenses d’équipements, ce budget permet l’accélération de la mise en œuvre des engagements pris sur la transition écologique : panneaux photovoltaïques sur deux écoles, augmentation des travaux dans les écoles, mise en œuvre des schémas espaces verts et du plan vélo, élaboration du projet du futur parc Croizat, rejoindre une régie publique de l’eau, création d’un conseil local, deux cours ÉVEIL… La mise en œuvre du plan d’utilisation de la ferme des Frémis à Tannerre-en-Puisaye sera un axe fort avec l’organisation des premiers séjours dès ce printemps.

Le budget participatif, centré autour de la transition écologique, associera plus particulièrement les jeunes. Cela constituera d’ailleurs un fil rouge des politiques publiques de cette année.

L’année 2024 poursuivra le déploiement des actions solidaires : mutuelle communale, renforcement des missions seniors, soutien aux aidant·e·s, dispositif contre les punaises de lit, ouverture d’un lieu d’hébergement pour les femmes victimes de violences, expérimentation des petits déjeuners gratuits pour les écoliers, ouverture d’une antenne du CMS dans le quartier des Esselières, réhabilitation de la crèche Lebon et du marché Varlin…

Une année offensive, au plus près de vos préoccupations, rythmée par les initiatives culturelles et festives autour des Jeux Olympiques, les projets de renouvellement urbain et pour finir, l’ouverture de la ligne 14 du métro à l’IGR.

Ce budget est la démonstration d’une sincérité politique et la preuve qu’il est possible de tenir ses engagements. C’est notre conception de la politique.

R. Abdourahamane, C. Achouri, A. Cois, G. Bulcourt, G. Chastagnac, G. Du Souich, P. Garzon, M. Kadri, A-G. Leydier, V. Morin, C. Morot, M. Munoz, M. Ouahrani, Ö. Öztorun

Pour un centre-ville plus vivant

L’évolution de nos modes de consommation et de déplacement post Covid vient interroger le rôle et la cohabitation dans nos centres-villes.

Celui de Villejuif dispose de réels atouts. L’offre de commerces et de services publics participe à son rayonnement. Pour contribuer à la revitalisation de celui-ci, la ville travaille déjà à développer l’offre existante, renforcer le lien avec l’association des commerçants et préparer la réhabilitation de la halle du marché Eugène-Varlin qui devrait commencer cet été. Pour l’aider dans ses démarches, notre Ville a initié des échanges avec la Chambre de commerce, avec celle de l’artisanat, ainsi qu’avec un cabinet d’étude.

En 2024 et 2025, de nouveaux métros arriveront sur notre ville et nous savons d’ores et déjà que ces arrivées vont venir ajouter une stimulation à notre territoire. Nous pensons que le temps est venu de préparer l’avenir de ce centre et de réfléchir à la réhabilitation de la rue Jean-Jaurès, ainsi que l’articulation de celle-ci avec les autres quartiers.

Comment assurer une bonne modularité des modes de circulation pour pouvoir cohabiter à pied, en voiture ou à vélo, dans un environnement urbain cohérent et apaisé ? Quelles activités pourraient être les « locomotives » de ce centre ?

Si vous souhaitez nous partager vos idées : reinventons.villejuif@gmail.com 

A. Weber, S. Mantion, M. Kacimi, M. Plusquellec, K. Parra Ramirez

Villejuif : Terre de Boxes

Pour son 6e couronnement, parée de ses habits de gala du Villejuif Boxing Show, en direct sur une chaîne de télévision, l’Académie des boxes a une fois de plus fait vibrer d’enthousiasme son public de tous horizons, grand amateur de boxes. Cet événement illustre les performances et l’engagement sportif de ses boxeurs, les connaissances pugilistiques et l’expertise de ses coachs, ainsi que le savoir-faire évènementiel de l’arène du VBS au grand dam des esprits chafouins. Vive la boxe !

V. Arlé, M. Badel

La santé, un service public de proximité pour toutes et tous

Paradoxe de la santé publique à Villejuif, « la ville aux trois hôpitaux », avec le Paris Saclay Cancer Campus, cluster de pointe sur la recherche contre le cancer... et pourtant classée par l’ARS Île-de-France en « Zone d’intervention prioritaire renforcée » (ZIP+), où l’accès aux soins est jugé très difficile ! De fait, le nombre de médecins généralistes est passé de 42 à 28 en dix ans, tombant à 5,1 pour 10 000 habitants (moyenne en France : 8,8, en Île-de-France : 7,2). La médecine de ville souffre de la pénurie générale de médecins (rationnés par l’État depuis des décennies pour faire des économies) et rares sont les médecins qui choisissent une ville populaire, où les locaux sont déjà chers.

La municipalité s’attache donc à pallier ce manque de médecins pour les habitants :

- En 2023, notre maire adjoint à la santé a inauguré la Maison de santé médicale pluriprofessionnelle Léo-Lagrange (généralistes, sage-femmes, psychologues…).

- En avril prochain, un nouvel équipement municipal dédié à la santé ouvrira dans le quartier Chastenet-de-Géry / Vercors où travailleront infirmières, agents d’accueil et médecins, salariés de la commune. Ces derniers consulteront à domicile les personnes âgées ou à mobilité réduite.

- Notre subvention au bénéfice du Service d’accueil médical initial (SAMI) rue Henri-Barbusse s’élèvera encore à 30 000 € en 2024 et s’accompagne de la mise à disposition des locaux.

- Enfin, les agents de Centre de santé municipal Danielle Casanova continueront à pratiquer la prévention bucco-dentaire envers nos écoliers du primaire.

C. Assogba, B. Brienza, T. Duboc, M. Besnard, A. Lipietz, M. Sofi

Conseil de la transition écologique

Le premier Conseil de la transition écologique a eu lieu le mercredi 20 mars, son thème : l’alimentation. L’alimentation impacte de plein fouet la transition écologique, en termes d’émissions de CO2, qui représentent un total de 36% des émissions françaises, devant le transport, la préservation de la biodiversité et, surtout, notre santé ! Juste pour rappel, une marque de supermarché a dû retirer une eau minérale de la vente, polluée au «Chlorothalonil», interdit depuis 2019, ce fongicide a mis 5 ans pour polluer une nappe phréatique. Enfin, il ne faut jamais oublier que nous sommes ce que nous mangeons. Au niveau de la ville, une stratégie alimentaire a été construite autour de plusieurs axes : l’augmentation du bio dans les cantines, dépassant désormais les 30%, la transition du plastique vers l’inox, l’implémentation de tables de tri, la formation des animateurs pour accompagner les enfants dans la découverte de nouveaux goûts afin de limiter le gaspillage, et bien entendu, le projet de la ferme de Tannerre. Nous agissons encore et toujours. Il reste que chacun d’entre nous peut et doit agir à son niveau pour promouvoir une meilleure alimentation. Ce Conseil avait pour objectif de créer des ponts entre les citoyens et les associations, afin de progresser vers une alimentation plus respectueuse de l’environnement.

G. Lafon, J. Lambilliotte, P. Meyne, N. Pasquet, S. Taillé-Polian

Tribune non parvenue

M. Tounkara, F. Ouchard, A. Mimran

Villejuif, ville active et sportive ?

Le monde sportif mérite d’être soutenu à la hauteur de ce qu’il apporte aux Villejuifois. Des clubs manquent de créneaux pour leurs adhérents, d’autres ne sont pas accompagnés pour l’organisation de championnats... Plutôt que de subventionner des associations internationales, il faudrait accompagner le sport pour répondre aux attentes de nos concitoyens avec bien évidemment le développement de nouveaux équipements sportifs. Soutien aux clubs et aux bénévoles qui font un travail remarquable.

M. Bounegta, A. Mille

A Villejuif, la transition écologique a attendu… et attendra encore.

Pas moins de 4 ans de mandat auront été nécessaires à la majorité pour lancer le Conseil local de la transition écologique, enjeu pourtant majeur des prochaines décennies sur lequel la municipalité a démontré son manque de compétence et d’ambition. Les priorités ne manquent pas, la plus urgente étant l’orientation des règles d’urbanisme pour atteindre le seuil des 10 m² d’espace vert / habitant et la rénovation énergétique des bâtiments municipaux. Sur ces deux points, le fiasco est total. Les choix d’aménagement de Campus Grand Parc en témoignent, tout comme les permis de construire délivrés aux promoteurs, qui contraignent les riverains à se battre en justice pour protéger leur qualité de vie. La municipalité n’a eu d’autre option que de monopoliser l’attention sur le sujet de l’alimentation, misant tout sur la ferme des Frémis, présentée comme un modèle envié de tous mais dont le bilan carbone est très contestable, de même que son rapport rendement/coût de production. Quant à la promesse des « vacances pour tous », elle semble déjà abandonnée.

C. Bachelet , M.-F. Ettori, C. Esclangon, A. Da Silva