La gare Institut Gustave Roussy accueillera en 2025 environ 100.000 voyageurs par jour, sur ses 2 lignes situées à près de 40 et 50m de profondeur.

"Une gare comme un connecteur du monde du dessous au monde  du  dessus."  Dominique Perrault, architecte de la gare Villejuif Institut G. Roussy

La gare Villejuif Institut G. Roussy s’insère dans le Parc départemental des Hautes-Bruyères, aux portes du premier centre de lutte contre le cancer en Europe, Gustave Roussy. Gare emblématique  du Grand Paris Express, elle met en connexion deux lignes du futur réseau : la future ligne 15 Sud et le prolongement sud de la ligne 14. 
Avec 6 accès sur l’extérieur, elle s’adresse à plus de 19 000 habitants résidant dans un rayon d’1 km. Jusqu’à 100 000 voyageurs la fréquenteront chaque jour.

2017-2025: 8 ans de construction

La future gare en vidéo

Le chantier en quelques chiffres

  • 90 ouvriers et employés mobilisés (dont une partie a été recrutée lors du Forum de l'Emploi de Villejuif)
  • Une emprise au sol de 24.000 m2
  • Un puits central de 66m de diamètre et des parois moulées de 42m de profondeur
  • 300.000m3 de déblais et 100 camions par jour pour le creusement
  • 2 tunneliers qui se croisent 6 étages sous terre

Des nuisances maîtrisées

Pour la gare Villejuif Gustave Roussy, ce sont 100.000 m3 à déblayer pour les parois des fûts puis 200.000 m3 pour le creusement du puits de 42m. Une centaine de camions par jour gravite autour du chantier notamment pour évacuer les déblais.
Les responsables de la Société du Grand Paris oeuvrent pour limiter aux maximum les nuisances :

  • Un suivi permanent des nuisances avec système d’alerte installé sur les deux sites surveille les niveaux de bruit et les vibrations.
  • À Louis-Aragon, chantier installé en milieu urbain dense, des panneaux antibruit pouvant atteindre 6 mètres seront également installés, ainsi qu'une dalle de couverture pour un creusement non pas à ciel ouvert mais « en taupe ».
  • Une communication fréquente auprès des riverains sur l'avancée des chantiers.
  • Les camions (une centaine par jour) passent systématiquement par un banc de pesage et de nettoyage avant de quitter le chantier.
  • Grâce à la réalisation de la Voie des Sables, les camions ont un accès direct à l'autoroute (cette nouvelle rue permettra par la suite de désenclaver cette partie de la ville).
  • Pour l'ouvrage intermédiaire Jean Prouvé (puits d'aération et de secours situé entre les 2 gares) un tapis roulant permet d'évacuer les déblais sans faire circuler de camions
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